"Ô
Corse, île d'amour"
Les pleureuses
sont de retour. Depuis que ce pauvre préfet a été
assassiné, le discours public est très "politiquement
correct" et très "pensée unique". On nous affirme
que "l'immense majorité" des Corses réprouve
les attentats, les plus hauts responsables de l'Etat proclament
qu'ils seront intraitables et que force restera à la
loi. Il paraîtrait même que c'est faire "injure"
aux Corses que de penser qu'un corse aurait pu abattre quelqu'un
en lui tirant dans le dos!
En fait,
tout le monde sait et dit, dès que la parole est libre
(et il semble que brusquement la parole devienne libre), que
les corses, .dans leur immense majorité ne sont que
des voleurs et des profiteurs, des racketteurs et des racistes,
et quand ils. ne sont pas directement engagés dans
l'action illégale, ils en sont complices en observant
"l'omerta", cette loi du silence que l'on veut nous faire
croire inspirée par l'honneur alors qu'elle n'est qu'une
manifestation de la trouille, de la couardise et du terrorisme.
Les Corses
ne subissent aucune sanction quand ils ne paient pas leur
redevance de télévision pas plus que leur vignette
automobile, ils bénéficient de régimes
spéciaux quand aux droits de succession, ils sucent
la Nation française et l'Europe en utilisant de vrais
faux certificats administratifs, abondamment avalisés
par ceux-là mêmes qui sont chargés d'en
vérifier l'authenticité et lorsque les commissaires
européens, fatigués de déverser des fonds
publics sur une population rapace, en demandent le remboursement,
ce sont les impôts des Français qui y passent
au mépris de toute morale citoyenne. Et ne parlons
pas des assassins jamais poursuivis ou, en tout cas, jamais
condamnés même lorsqu'ils sont pris en flagrant
délit.
Les Corses
sont des racistes et ont organisé de façon efficace
la préférence régionale et le "zorei
déor": il est impossible à un fonctionnaire
de s'y faire nommer si son nom ne se termine pas par i, par
a ou par o et s'il n'a pas une vieille tante du côté
des Sanguinaires ou de l'Ospedale. Il est également
impossible à un privé d'y gagner sa vie sans
répondre aux exigences des racketteurs et on sait comment
les pieds-noirs qui avaient commencé à développer
la côte est de l'île ont vu leurs biens plastiqués
et incendiés.
Alors,
tous ces beaux discours dégoulinants d'amour que l'on
entend depuis trois jours ne me paraîtront sincères
que lorsqu'on apprendra les premières arrestations,
lorsqu'on mettra en place la délocalisation des procès,
lorsque toutes les bouches cousues se mettrons à parler
et lorsque toutes les personnalités mafieuses se retrouveront
en prison. Sinon, on est reparti pour un tour et les discours
de ces jours derniers pourront resservir juste en changeant
le nom des morts.
Moinlapalor |